Nous nous sommes tant aimés....
Que de temps passé sans mot dire… Que de temps passé où le manque d'envie ou de courage à raconter par le menu les petites péripéties et autres banalités l'emportait allègrement.
Pourtant il s'en passe des choses dans le Salviac World ! Des décisions ont été prises qui n'ont pas été, logiquement, aisées à prendre. Quitter l'équipe du VDD et l'association en est de ces dernières.
J'aurai pu choisir de tout quitter sur un esclandre histoire de provoquer des explications ou une mise à plat mais finalement, l'envie elle-même ne s'en fait plus sentir. A quoi bon ?
L'orientation donnée à l'équipe et à l'association ne correspondait plus à ce que j'en attendais. Dans un article écrit pour le site du VDD, j'expliquais que « [le VDD] sera aussi demain ce que nous en faisons aujourd'hui. A nous de le faire grandir, de lui apporter ce dont il aura besoin. Même ceux qui n'étaient pas là à la naissance du virage (et j'en fait partie), ceux qui nous rejoindront la saison prochaine et les saisons suivantes doivent se sentir concernés par lui. On est "membre" ! Le bureau, la direction de l'association en est la "tête" mais elle ne fera rien sans ses "membres". Le VDD a besoin de nous tous, aussi bien à Jean Bouin qu'en déplacement qu'il lui arrive d'organiser de plus en plus. Comme pour sa jeune équipe de rugby du samedi matin, on est peut-être au début de quelque chose. A nous de décider si nous voulons en faire partie. »
Le constat est simple : personnellement, c'est un échec. Je me suis trompé. Trompé sur des gens, trompé sur des actes, trompé sur des impressions que je pensais fausses.
Mais rien n'est grave et tout est profitable. La mode est aux « expériences humaines » et il est à penser que celle-ci en a été une très bonne.
Bonsoir tristesse, l'heure n'est pourtant pas à la résignation morne mais pour ceux qui ont eu ou ont encore des « à priori » sur ma personne, il est temps d'éclaircir quelques points !
1) Je suis au courant de beaucoup plus de chose que vous ne le pensez ou n'osez même imaginer ! Mais de temps en temps, passer pour un con permet d'accéder à des informations intéressantes…
2) Je ne suis pas un suiveur, je suis en recul du troupeau. Cela m'a souvent permis d'éviter de chuter d'une falaise, contrairement au dit troupeau.
3) Je ne suis pas plus influençable qu'un autre. Je me forge une opinion par le contact et l'échange et n'hésite pas à revenir dessus si l'occasion s'y prête. Ainsi, je peux très bien faire partie d'un cercle restreint, d'en partir faute d'y trouver ce que je cherche et d'y revenir s'il me semble m'être trompé. Paradoxalement, il est rare que j'y revienne une troisième fois. (cf point 1, faut quand même pas trop me prendre pour un con !)
4) La devise d'une certaine branche de ma famille était « Se souvenir et se venger ! ». Tout un programme ! Je dois avouer qu'il m'arrive, à mon corps défendant, de l'honorer.
Tout cela pourrait passer pour de l'aigreur mais il n'en est rien. Cela contribue juste à les aider à me connaître et, je l'espère, à comprendre qu'ils ont éventuellement pu faire fausse route.
Je garde énormément de très bons souvenirs de ces 2 ans et suis heureux d'avoir fait de nombreuses connaissances, certaines très importantes pour moi.
Je ne suis pas un membre fondateur de l'association, loin de moi l'idée d'endosser une responsabilité qui n'est pas la mienne. Mais malgré l'éventuelle levée de boucliers qui pourrait survenir sur ce que je vais affirmer, rien ne me fera changer d'avis : Je suis un des joueurs fondateurs de l'équipe du VDD, Je fais partie des premiers. Les premiers tarés qui se sont pointés un samedi matin à Bagatelle en ayant l'outrecuidance de penser qu'il y avait moyen de faire quelque chose. Les premiers qui y ont cru ce 3 février 2007 même si aujourd'hui, peu de ces « précurseurs » sont encore là. Julien, David, Jeremy, Hugo, Kix, Richou, Franck, Geoffrey, Florian, Twenty, Arno, combien viennent encore ?
Alors à tous ceux qui ont une certaine propension à vouloir voler cette légitimité à d'autres, aux usurpateurs de responsabilité, le souvenir de ce 3 février leur permettra de redescendre sur terre.
C'est autre chose qui se profile, une autre étape mais je ne renierai jamais ces 2 années pleines et intenses. Je souhaite à l'équipe et à l'association toute la réussite possible et l'émancipation nécessaire. Les victoires viendront en temps utiles mais elles ne sont pas le but ultime. Ce n'est pas un passage obligé car, ici, ce n'est pas l'obligation de résultats qui prévaut mais l'obligation de moyens.
A tous, sans exception, je vous dis merde pour la suite.